Les mosaïques médiévales de Rome
Le livre « Divine Light – The Art of Mosaic in Rome, 300 – 1300 AD » offre un aperçu complet du monde de l’art de la mosaïque romaine médiévale. Cette forme d’art s’est développée à une époque où Rome n’était plus le centre politique du monde, mais était devenue un important carrefour religieux et culturel. L’éditrice et historienne de l’art renommée Wendy A. Stein décrit les mosaïques comme des images monumentales composées de minuscules cubes de verre colorés, créées au fil des siècles pour glorifier Dieu. Elles sont les témoins d’une tradition presque millénaire qui se cache sur les murs des vieilles églises et qui est souvent négligée.
Histoire et technique de la mosaïque
L’histoire des mosaïques romaines commence au 4e siècle avec Constantin le Grand, le dernier empereur romain et le premier empereur chrétien. Leur développement s’étend jusqu’à environ 1300 après J.-C. et se termine avec le début de la Renaissance italienne, une époque marquée par des artistes tels que Cimabue et Giotto. À cette époque, les mosaïques n’étaient pas seulement créées en tant qu’œuvres d’art décoratives. Elles étaient également l’expression du pouvoir religieux et politique. La plupart des mosaïques étaient des commandes des papes, dont les objectifs et les convictions avaient une grande influence sur les choix artistiques. Elles reflètent donc à la fois les aspirations spirituelles et temporelles de leurs commanditaires.
Diversité thématique des mosaïques
La fabrication des mosaïques était un processus complexe et coûteux. Chaque image ou figure était composée de milliers de petits morceaux de pierre ou de verre, appelés tesselles. Alors que pour les mosaïques de sol, on utilisait surtout des pierres de différentes couleurs, les mosaïques murales étaient dominées par des morceaux de verre. Ces mosaïques étaient souvent placées dans les absides des églises, les espaces sacrés situés à proximité de l’autel, afin d’inspirer visuellement et spirituellement les fidèles. Le processus de fabrication complexe, qui comprenait la production et le transport des pièces de verre ainsi que le placement détaillé des tesselles, témoigne du haut niveau de savoir-faire et de l’important investissement financier consenti pour ces œuvres.
L’âge d’or de la mosaïque romaine
L’histoire de la mosaïque à Rome est une histoire de constance et de changement. Malgré de nombreux bouleversements, la tradition de l’art de la mosaïque est restée constante au fil des siècles. Avec le renforcement du pouvoir pontifical et les influences byzantines, elle a connu son apogée aux 12e et 13e siècles.Des artistes comme Torriti et Cavallini ont joué un rôle décisif dans l’épanouissement et le raffinement de l’art de la mosaïque. Wendy A. Stein souligne que les mosaïques médiévales de Rome ne doivent pas seulement être admirées pour leur beauté esthétique, mais aussi considérées comme des documents historiques vivants. Elles témoignent de l’histoire complexe de leur époque et de l’influence du passé apostolique.
Données
Titre original | Divine Light – The Art of Mosaic in Rome, 300 – 1300 AD |
Traduction | Lumière divine – L’art de la mosaïque à Rome, 300 – 1300 après J.-C. |
Éditeur | Wendy A. Stein |
Maison d’édition | Hirmer Verlag |
Couverture | Couverture rigide |
Pages | 160 pages, 120 illustrations en couleur |
Langue | Anglais |
Dimensions | 24 x 28 cm |
ISBN | 978-3-7774-4259-4 |
Prix | 45 € |
Plus d’informations
Pour plus d’informations sur le livre « Divine Light – The Art of Mosaic in Rome, 300 – 1300 AD » (EN) (Publicité), veuillez consulter le site web de la maison d’édition Hirmer.
Conformité
Le livre a été gracieusement mis à notre disposition par l'éditeur. La présentation et la notation d'HYPERMADE en sont indépendantes et reposent uniquement sur le contenu du livre.